Selon un récent sondage sur le point de vue des Français concernant ce nouveau mode de recouvrement, plus de trois contribuables sur quatre ont exprimé des appréhensions vis-à-vis du dispositif :
Plus de la moitié des Français qui ont des projets d’acquisition immobilière pour les deux prochaines années craignent une diminution de leur capacité d’emprunt.
En d’autres termes, ils ont peur de ne pas être en mesure de payer les mensualités de leurs crédits avec l’application du prélèvement à la source.
Concernant les montants des prêts qu’ils peuvent obtenir, la plupart d’entre eux redoutent également une baisse.
Dans la tranche d’âge des moins de 35 ans, cette appréhension est évoquée par près de 75 % des primo-accédants.
De leur côté, les banques tiennent à rassurer les emprunteurs, et affirment que ce nouveau dispositif n’aurait pas de conséquences importantes sur les demandes de crédit.
Certes, le montant de l’impôt sera pris en compte dans la détermination du « reste à vivre », l’évaluation du risque et l’analyse du dossier d’emprunt.
Important
Mais le prélèvement à la source ne devrait pas entraîner de changements notables dans le calcul de la capacité d’endettement.